IWC INGENIEUR DUAL TIME
Posted on mardi, janvier 16, 2018 at 2:52 PM by Hugo Boss Montre
Enfant, la seule pensée de voler évoquait une excitation effervescente. Le voyage en avion semblait glamour. Je me rappelle des nuits sans sommeil, aspirant au temps pour s'évaporer rapidement afin que des aventures puissent s'ensuivre. Voler vers des rivages étrangers offrait de nouveaux visions, sons et expériences pour un garçon prépubère et la perspective de visiter le cockpit, de rencontrer le pilote, était toujours le clou de tout vol.
Mon occupation actuelle signifie que je suis souvent confronté à la perspective hostile de voler. Le voyage en avion est devenu un test d'endurance, pas pour les timorés. En effet, voler de mon aéroport local s'apparente à un cours d'assaut de commando et, apparemment, non moins physiquement ardu.
Tout d'abord, il faut se joindre à une file d'attente de sécurité apparemment interminable où tout le monde est perçu avec suspicion. La «diligence raisonnable» nécessite des contrôles de sécurité rigoureux et la méfiance est omniprésente. En volant dans certains aéroports, cela est tempéré par un sentiment de chaleur et d'humanité, mais malheureusement pas toujours.
Il est généralement nécessaire de se déshabiller partiellement. L'enlèvement des vestes, foulards, ceintures et chaussures est typique de la plupart des aéroports.
Après avoir traversé la sécurité, alors seulement le voyageur peut espérer voir des tables de café souillées et des mécréants en train de boire un petit-déjeuner liquide avant d'être écrasé dans un siège sous-dimensionné à bord d'un avion.
Non, ce n'est pas facile d'être un voyageur d'affaires en 2014, surtout si vous devez utiliser le même aéroport que moi. Au moins, je peux trouver un refuge dans ma propre tête, écouter de la musique et rêver d'une autre belle montre sur laquelle je deviendrai lyrique. Oui, ma diatribe prolongée mène à la discussion d'une belle montre et un parfaitement adepte de la croisière au-dessus des nuages.
En 2013, IWC, le maître des garde-temps masculins, a revisité son ancienne collection Ingenieur en lançant une pléthore de montres d'inspiration octane. Cette année, il a été de nouveau occupé, augmentant la gamme avec quelques nouveaux modèles intéressants.
Le nouveau Ingenieur Dual Time, comparé à ses frères et soeurs, est une affaire plutôt discrète, mesurant un diamètre relativement restreint de 43mm. Ce modèle est non seulement facile à porter mais, surtout, il convient parfaitement aux voyages d'affaires, grâce à une aiguille supplémentaire qui permet au porteur d'afficher une deuxième heure locale de son choix.
J'ai récemment visité le bureau britannique de la marque suisse et j'ai choisi d'inspecter l'Ingenieur de près et je n'ai pas été déçu.
Les aiguilles des heures et des minutes sont audacieuses et bordées d'une finition argentée resplendissante, articulant le temps avec une lucidité remarquable. Les heures sont marquées avec des bâtons appliqués et à facettes, avec un soupçon de détail bleu violacé à leurs centres.
L'aiguille fine de la deuxième heure présente une pointe triangulaire violette et est simplement ajustée via la couronne à 3 heures. Un affichage de la date est adjacent à la couronne vissée. Il est simple à lire avec ses chiffres noirs nets présentés sur un disque blanc frais.
Une aiguille de seconde centrale balayée, détaillée avec une pointe rouge, complète l'éventail des fonctions, répondant aux besoins de la plupart des voyageurs fréquents.
En encerclant le cadran, un anneau de 24 heures est utilisé pour lire l'heure qui prévaut dans un deuxième fuseau horaire. De plus, les chiffres blancs sont présentés sur un fond coloré, violet pour les heures nocturnes et gris pour les heures de jour. Cet aspect simple mais efficace de la spécification s'avère très intuitif et devrait empêcher de téléphoner à la maison à une heure inopportune. Un petit détail attrayant est la représentation de l'heure de minuit en rouge, correspondant à la pointe trouvée sur l'aiguille centrale des secondes. En effet, l'une des principales forces du langage de conception choisi par IWC est la palette restreinte et judicieuse de couleurs employées.
Présenté en acier inoxydable, le boîtier de cette montre est contemporain mais rappelle visuellement l'Ingenieur SL, écrit il y a près de 40 ans par le génie du design Gérald Genta. Une des principales raisons de cette familiarité est la lunette, ponctuée de cinq trous similaires au modèle iconique de 1976.
Les protecteurs de couronne honorent le côté droit de l'affaire, selon un mien robuste. Le boîtier et le bracelet en acier sont principalement dotés d'un poli satiné qui tempère le caractère de la montre. Ce n'est pas une montre pour ceux qui choisissent de consommer ostensiblement, c'est un modèle qui témoigne d'un air gracieux et raffiné. Le bracelet à trois rangs est magnifiquement exécuté et confère une agréable sensation de poignet. La rangée centrale de liens est légèrement surélevée au-dessus des deux rangées voisines et ses bords biseautés brillent d'un bon goût d'ébullition.
IWC a incorporé une abondance de détails induisant le sourire qui donneront sans aucun doute de nombreuses années de plaisir de propriété. La boucle déployante sur le bracelet est ornée de perlage, un motif que je suis plus habitué à voir sur la platine d'un mouvement de montre. Ce charmant détail fournit un rappel visuel du battement de coeur mécanique dans la montre Sur le fermoir, une toile rectangulaire très polie, avec des coins arrondis, présente la nomenclature du fabricant. Il semble magnifique dans son état d'exposition frais, cependant, je soupçonne qu'il deviendra de plus en plus rayé avec le début des années; une finition brossée satinée peut s'avérer plus pratique. C'est l'un des deux seuls domaines que je critiquerais, l'autre étant l'absence d'un dossier d'exposition. Néanmoins, ne vous méprenez pas, j'aime cette montre.
Le calibre 35720 à remontage automatique a une fréquence de 28 800 vph (4 Hz), contient 27 rubis et une réserve de marche de 42 heures. Typique de nombreuses montres IWC, le mouvement dispose d'une seconde de piratage, permettant à l'utilisateur de mettre en pause l'aiguille des secondes centrale en tirant sur la couronne. En poussant la couronne à la maison, la seconde aiguille centrale de balayage recommence son voyage, ce qui la rend idéale pour la synchronisation avec une horloge de référence.
Le porteur peut également ajuster l'heure dans les deux sens sans crainte de nuire à l'affichage de la date. Ceci est une proposition de propriété très pratique qui ne nécessite pas de manipulation avec des gants de chevreau.
IWC a produit une pièce d'horlogerie exquise qui allie l'esthétique beau avec la complication utile d'un GMT, ou la fonction duale. Il y a beaucoup à recommander cette montre.
Malgré les tracas d'être un voyageur d'affaires, au moins IWC fait de l'interprétation du temps, simultanément dans deux fuseaux horaires, une expérience simple et très agréable. En effet, exsudant un air d'efficacité suisse, je souhaite juste que les aéroports exploités par IWC dans le nord de l'Angleterre.
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